“Ursa Scindo #01”, nouvel EP de CLARENCE RISE & LETHERIQUE [electro / Metz & Strasbourg]

communiqué
Pour sa quatrième sortie, le label français Bella Ursa Recordings vous présente sa série séparée «Ursa Scindo». Un concept simple existe en son centre: puisant le pouvoir de la dualité, deux artistes aux vues similaires et complémentaires fournissent chacun une seule piste, puis se remixent l’un l’autre.
Il sera publié non seulement numériquement, mais également sur une seule bande avec deux designs légèrement différents.
Pour son premier opus, nous avons emprunté la route techno atmosphérique et cinématographique avec Clarence Rise et le label head-honcho Letherique.
L’EP débute avec Desmostylia de Clarence, le morceau le plus rapide de la sortie. Définissant l’ambiance avec son son épique et sa ligne de basse palpitante, il est dirigé avec confiance par un synthé de soutien rugissant. Presque jamais en train de baisser le rythme, ses caractéristiques de transe pourraient rappeler un groupe de rythmes sauvages qui courent instinctivement droit devant – ne jamais regarder en arrière, mais toujours à l’affût du prochain danger.
Proboscidea de Letherique arrive alors avec une approche plus minimaliste et énigmatique. Cette curiosité de treize ans, qui a patiemment attendu son heure de briller toutes ces années, a été extraite d’une jam session chaotique et restaurée avec soin de l’étreinte des limbes techno. Avec ses sons extraterrestres en constante mutation, son noyau syncopé lourd et son synthé d’accompagnement rappelant un éléphant robotique qui trompe, il ne pouvait provenir que de l’esprit d’un producteur de chambre isolé – quelqu’un qui ne se souciait vraiment pas de s’intégrer n’importe où et était juste s’amuser à faire et à tordre des rythmes étranges.
Puis vient le premier remix du groupe. Letherique aime tourner autour de Desmostylia avec sa propre marque de techno cinématographique effrayante. Le ralentissant et lui donnant une ambiance chamanique, la piste construit lentement l’anticipation, lançant une incantation à chaque panne et n’étant dérangée que de temps en temps par quelques notes de basse troublantes qui se cachent en arrière-plan, comme un prédateur traquant sa proie. Dans la dernière partie, il bondit alors de l’ombre, révélant sa véritable forme lovecraftienne. Il prend l’auditeur complètement par surprise et fait passer le rythme en deuxième vitesse.
Enfin, l’interprétation de Proboscidea par Clarence Rise. En lui donnant une sensation techno plus ambiante et en le ralentissant considérablement, il mélange doucement les sons originaux avec des synthés orchestraux magistralement conçus soutenus par des rythmes polyrythmiques et hypnotisants. Cette piste laisse l’auditeur dans un état de méditation profonde.

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LETHERIQUE

electro / Strasbourg