communiqué
Il avait des choses à dire, il les a chantées (rappées ? vous nous le direz). Vous l’entendrez dire « J’ai trop mal, j’aurai jamais tout dit », alors on imagine qu’on n’a pas fini d’entendre parler de Pers. Dans tous les cas, qu’on l’écoute ou non, c’est pas vraiment son problème.
Ce projet c’est de la musique. La musique ça nous touche sans qu’on ait besoin de mettre des mots dessus. Ce projet est fait pour se taire et écouter.
Ce projet, c’est pour lui. Ce projet, c’est lui. et rien d’autre
No refrain apparaît comme le morceau sans artifice de l’album. Ici, Pers oublie qu’il sait chanter et se livre à l’exercice du rap dans sa forme la plus pure. Presque comme un freestyle, il garde cependant le fil conducteur de sa hargne qui le pousse à avancer dans ce milieu périlleux, voire nocif. Appuyé par un beat ombrageux qui cogne aussi fort que ses rimes, l’artiste se livre et critique sans concession, dans une spontanéité qui rend le morceau sincère et naturel malgré son allure d’egotrip.