"Minotaur blues", nouvel album de DAÏDAL [trip-hop nu-jazz / Strasbourg]

communiqué

Minotaur blues

Ce morceau est trempé dans le blues le plus profond, qui tel le minotaure au cœur du labyrinthe nous questionne encore et encore, époque après époque, crise après crise, sur ce que la vie peut nous offrir. On sent suinter ici l’attente excessive et lasse qui donne toute sa charge électrique au blues, mais aussi sa chair à cette expérience intérieure du Minotaure, qui est aussi la nôtre, car il serait aussi ridicule de croire que le Minotaure était prisonnier du labyrinthe, que de penser penser que nous pouvons lui échapper, nous en sortir. Le labyrinthe c’est nous !

Ennio

Il était une fois Ennio… Daidal souhaitait rendre hommage au compositeur Ennio Morricone en composant un morceau qui soit cinématographique, un western cyber-punk en 70mm. Ennio a su intégrer des éléments de musique populaire, savante, et avant-gardiste. Le processus de création de ce morceau est un mélange d’improvisation, de dialogue entre les instruments et la machine, ce que le compositeur désignait comme musica applicata, dans le sens que l’élément visuel s’intègre à la musique et vice versa. Daidal s’est laissé emporter par la poésie et le lyrisme cher au Maestro afin d’en livrer une ode à la nature sauvage et à la place de l’Homme dans celle-ci.
Et derrière tout ça il y a aussi l’idée – plus affective que musicale – de faire un clin d’oeil grand paternel, puisque Arsène è il nonno del piccolo Ennio.
Ce morceau fait partie des parenthèses, qui parce qu’elles ont cette capacité à suspendre le cours des choses nous rendent heureux.
Grazie mille !

Streets of no return

Sur le plan musical le morceau invite les 3 musiciens à dialoguer avec le temps qui comme dans une partie de ping pong ne cesse de leur envoyer leurs phrases musicales à la figure pour les défier, et les inviter à en faire autre chose.
C’est aussi un nouvel hommage à l’auteur de polar David Goodis dont les personnages ont le plus souvent le désespoir chevillé au corps. Si ça n’est pas là le blues, qu’est-ce que cela peut être d’autre ? Le délice de se perdre sans espoir de retour ?

Tout cela résonne bien avec notre époque, mais le Blues du minotaur n’invite pas à la grimace, plutôt au sourire issu de sa trop grande familiarité avec son destin.

autoportrait 
Un fil électro et acoustique dans un labyrinthe de styles.
La musique est basée sur des rythmes électroniques couplés à une combinaison ordinateur/instruments acoustiques, utilisant des effets en temps réel et des boucles.
Daidal est une référence au célèbre architecte Daedalus (Daídalos en grec), celui qui a créé le labyrinthe, prison du Minotaure. L’épreuve du labyrinthe est une quête initiatique, aboutissant à une nouvelle naissance.

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