« Le corps sacré » nouvel album de HJ AYALA [jazz / Strasbourg]

communiqué
« Le corps sacré » c’est une réflexion sur la vie, le désir et l’animalité. Une célébration à l’ineffable, à la nostalgie. La musique d’un rituel d’initiation. Le décès d’une forme de vie qui augure un avenir rénovateur.

autoportrait
Hector Javier Ayala est un guitariste mexicain, installé à Strasbourg depuis 2008. Rares sont les musiciens qui parviennent à une telle maîtrise musicale, et qui savent s’échapper de la virtuosité pure pour explorer, dans une totale liberté, les possibilités infinies offertes par leur instrument. La guitare, qu’HJ AYALA a façonné lui-même, est ici portée aux confins du blues, de la musique psychédélique, de l’improvisation, du free jazz. On pense forcément à Coltrane. A cette énergie-là. Noire, intense, quasi vaudou parfois. On se laisse happer par cet univers que l’on peut définir comme expérimental. On peut aussi le percevoir de manière plus intuitive, en acceptant de perdre ses repères traditionnels, son horizon bien défini. On est alors envahi par l’irrationnel et l’étrange. Cette beauté bizarre qui élargit considérablement le champ des possibles.
Ce que l’on écoute a le don précieux de provoquer la méditation, l’élévation. La guitare d’HJ Ayala respire, souffre, vit littéralement, Elle semble connectée à quelque chose de plus grand, de plus profond que la “simple” mélodie et nous restitue un monde caché, rempli de sons et de mystères. (Yan Kouton).
Guitariste, écrivain et compositeur mexicain, Hector Javier Ayala a été attiré depuis l’enfance par l’art et la vie bohémienne. Il combine des études de philosophie et de musique, publie des essais littéraires et des nouvelles, et compose des chansons, des pièces instrumentales pour le théâtre et la danse. En 1998 sa vie prend un tournant décisif quand il décide de quitter son pays, où il avait tout à l’exception de l’envie d’y rester. En Europe, il continue ses études de philosophie et de musique. Il a fait une thèse sur le philosophe G.W. Leibniz en Espagne et approfondi son approche de l’instrument avec l’extraordinaire et virtuose guitariste José Jimenez, “El Viejin” dans le quartier flamenco Cano roto, à Madrid. Parallèlement, il a poursuivi une exploration plus personnelle de son art guidé par l’improvisation et ses racines.