autoportrait
Piste buissonnière d’abord, pour celui qui débute comme autodidacte du piano, avant d’intégrer la classe de jazz du Conservatoire National de Strasbourg puis de fondre sa formation classique dans une musique personnelle nourrie aux pédales d’effets. Finaliste du concours national de jazz de La Défense, il explore par ailleurs des contextes artistiques variés, liés au texte, à la performance, à la poésie et au spectacle vivant (Les Méridiens, Le Groupe Incognito…), est associé à des lieux comme La Comète (scène nationale de Châlons-en-Champagne), les Taps-Strasbourg ou le Générateur (Gentilly). Au sein du Collectif, qu’il co-fonde, il crée Elektrish, Morse.s puis leade ForYourOwnGood!, Soft Power et joue au sein du Dream Weapon Orchestra. On l’entend en concert dans de nombreux festivals de jazz en France et à l’étranger. La musique de Christophe Imbs n’est jamais frontale, mais élastique, incisive et rapide. As de le pédalé de reverse, il pourrait masterisé le moonwalk mais préfère dégager une intériorité colorés et dopée à l’electro, jamais superflus, toujours maîtrisés. Imbs est un pianiste imparable. Jazz Magazine dit de lui qu’il est un musicien « qui joue avec ses tripes et la puissance de son toucher, qui se démarque de ce qu’on entend souvent dans la scène jazz actuelle. » Sa musique frappe en pleine face ou en plein cœur, en compagnie par exemple d’autres figures très alertes comme Anne Paceo, Julien lourau, Hugues Mayot , Emmanuel Scarpa, ou Cyril Atef.
