communiqué
L’étude transversale et enquête barométrique Ifop, mènent aux mêmes conclusions. Une prise en charge médicale dès l’apparition des premiers symptômes est indispensable. « Ne pas attendre, ne pas laisser faire. Agir ». L’inaction – de 7 ans en moyenne entre l’arrivée des symptômes et l’échange avec un médecin – constitue un temps d’errance médicale au cours de laquelle les personnes cherchent des solutions alternatives pour répondre à leur souffrance : là où il y a des restes à charge. A ce jour, lorsque des solutions médicales viennent à l’aide, elles ne sont pas toutes prises en charge à 100%. C’est le cas par exemple des masqueurs d’acouphènes ou des bouchons d’oreilles sur mesures. L’étude PESA corroborée par les résultats du baromètre Ifop illustrent la double peine des personnes souffrant d’acouphènes : la souffrance physique et morale et la souffrance économique Pour réduire cette double peine ainsi que les effets délétères d’un déclenchement tardif de la prise en charge médicale, l’association France Acouphènes appelle à la mise en place d’un panier de soins et à la reconnaissance des acouphènes parmi les handicaps invisibles invaliants. Le fardeau économique et social mesuré ici repose sur les personnes et la sécurité sociale. Vu le nombre de personnes et les jours d’arrêt de travail, les acouphènes pèsent aussi sur l’économie en général.