Grâce à une innocence miraculeuse ou à une conception globalement irrévérencieuse de l’existence, KG réussit l’exploit de proposer des productions discographiques cohérentes mêlant des vêpres, du raï et de la schlager musik. Rémy Bux poursuit son travail d’orfèvre où le sublime tutoie le ridicule. Sa musique n’est pas sérieuse, elle est beaucoup mieux que ça : elle est tout un monde, une nébuleuse, une grimace. Quelque chose de trop beau, impertinent et rare pour être catalogué.